Dans le cadre de sa politique de contacts directs avec les entreprises, le ministre du Travail et de l’Emploi, François Biltgen, a visité en date du 27 mai 2009 les locaux de la banque Dexia à Luxembourg. Il a été accompagné entre autres de la directrice de l’Administration de l'emploi (ADEM), Mariette Scholtus, et du directeur de l’Inspection du travail et des mines (ITM), Paul Weber.
En présence de Frank Wagener, président du Comité de direction, de Christian Scharff, membre du Comité de direction et responsable des ressources humaines, et de Benoît Holzem, conseiller du Comité de direction et responsable Retail & Public Finance, la délégation a pu visiter certains lieux de la banque, dont le restaurant et la cantine, l’infirmerie et le cabinet médical, ainsi que la salle des marchés.
Après cette visite des lieux, les responsables ont procédé à une présentation des actions sociales et de maintien dans l’emploi du groupe chez Dexia.
Aujourd’hui, Dexia emploie un effectif de 2057 personnes, dont environ 50% sont des résidents luxembourgeois. Le ministre a d’ailleurs noté avec satisfaction que Dexia fait des efforts particuliers pour recruter des résidents au Luxembourg.
Il a été souligné que 25,81% de l’effectif total des employés bénéficient d’un régime à temps partiel. En ce qui concerne la promotion du travail à temps partiel, il s’agit avant tout d’améliorer l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, notamment grâce à une option de temps partiel à la carte, c’est-à-dire par la possibilité d’acheter des congés supplémentaires, ainsi que par l’introduction en 2007 d’une nouvelle mesure: 80% du salaire garantis durant 2 ans aux jeunes parents (père ou mère) qui le souhaitent.
François Biltgen s’est montré très intéressé par le fait que Dexia BIL a toujours souhaité se démarquer en terme de responsabilité sociale, en offrant à son personnel un environnement et des conditions de travail de premier ordre, consistant notamment en une gestion des ressources humaines proactive et en un dialogue permanent avec les partenaires sociaux et ce afin de garantir un haut niveau de qualité en terme de santé et de bien-être et de worklife balance. Certains services in-house, comme un dépôt de teinturerie, un service traiteur/boulangerie ou encore un service de garde d’enfants malades facilitent également le quotidien des employés.
En matière de bien-être au travail, une action spécifique et un dispositif de prévention contre le phénomène du burn out fut introduite en 2009, étant donné que les responsables se sont rendus compte qu’à la fin de l’année 2008, plusieurs personnes se trouvaient dans des véritables situations d’épuisement professionnel.
Dans le domaine de la santé, les ressources humaines proposent également un suivi et un accompagnement des maladies de longue durée pour les patients confrontés à des problèmes de santé importants les touchant directement ou indirectement (membres de leur famille).
François Biltgen s’est réjoui du fait qu’il existe en effet une vraie volonté de travailler en étroite collaboration avec la Caisse nationale de santé et l’ADEM sur ces dossiers, ce qui a un impact très important pour les salariés concernés et ce notamment grâce à un suivi des salariés en reclassement interne ou encore le suivi des demandes de pension d’invalidité et/ou de reclassements externes.
Dans ce contexte, le ministre et les responsables de Dexia ont échangé leurs points de vue en matière de lutte anti-tabac sur le lieu de travail et François Biltgen s’est réjoui de la politique de zéro tolérance appliquée par Dexia à l’intérieur du bâtiment. Cependant une zone fumeurs extérieure a été aménagée pour les besoins du personnel. Cet exemple montre que la nouvelle loi, responsabilisant les employeurs sans imposer une interdiction légale, porte ses fruits dans le cadre d’une politique qui combat la fumée et non les fumeurs.
Cette visite fut bien évidemment également une occasion pour évoquer la crise financière qui a frappé de plein fouet l’ensemble du groupe Dexia au dernier trimestre 2008. Mais le ministre s’est félicité de la volonté du groupe de préserver l’emploi, notamment par des négociations et la signature d’un plan de maintien dans l’emploi, la mise en œuvre d’une nouvelle politique de mobilité au sein du groupe (bassin emploi) et l’enregistrement des collaborateurs qui le souhaitent sur le site Job Market de l’ABBL. En matière de communication, les responsables misent sur une stratégie de communication qui est primordiale pour le succès et le changement de culture au sein de l’entreprise. Le ministre a annoncé que le gouvernement vient en effet d’homologuer le plan de maintien dans l’emploi qui constitue un approche intégrée et intéressante.