L’usage de la téléphonie mobile s’est fortement répandu durant ces dernières années au Luxembourg où le taux de pénétration est depuis plusieurs années supérieur à 100%. Au quotidien, les citoyens évoluent au sein de rayonnements électromagnétiques captés ou émis par les appareils et côtoient les stations de base, qui constituent avec leurs antennes, les éléments les plus visibles de la téléphonie mobile. Afin d’informer sur les risques qui sont liés à ces nouvelles technologies dont l’apparition remonte seulement à 15 ans, les ministres François Biltgen et Mars Di Bartolomeo ont présenté une brochure de 4 pages qui synthétise tout ce qu’il faut savoir sur la dangerosité de la téléphonie mobile et énumère des recommandations qui visent à réduire l’usage du portable.
"L’objectif de la brochure est d’objectiver les débats parfois contradictoires et de donner aux citoyens une clé de lecture qui leur permet de se pencher sur la problématique des portables", a expliqué Mars Di Bartolomeo en faisant référence aux controverses qui existent autour des risques liés à l’exposition aux champs électromagnétiques des lignes à haute tension et des téléphones cellulaires. "Absence de preuves ne veut pas dire absence de risques", a mis en garde le ministre de la Santé qui en l’absence de clarté dans ce dossier, mise sur le principe de précaution.
Informations et recommandations
La brochure, richement illustrée, de quatre pages fournit des informations sur le rayonnement des téléphones mobiles et des stations de base qui permettent d’établir la connexion avec le téléphone portable moyennent des champs électromagnétiques à haute fréquence. Elle synthétise tout ce qu’il faut savoir sur la dangerosité de la téléphonie mobile : les répercussions des champs électromagnétiques pour la santé humaine, les valeurs limites d’émissions, le rôle de la valeur SAR lors de l’achat d’un GSM. La brochure énumère une série de recommandations (limiter la durée des communications mobiles, ne pas placer le portable contre l’oreille directement après avoir composé le numéro, envoyer un SMS plutôt que de téléphoner) et déconseille formellement l’usage du portable aux enfants.
Parallèlement à cela, le citoyen est informé des risques qu’il encourt pour la santé. On y apprend, par exemple, que l’intensité des émissions émises varie en fonction de l’emplacement de l’utilisateur : plus le téléphone portable est éloigné de la station de base, plus la puissance d’émission est élevée. Paul Weber, le directeur de l’ITM a remarqué dans ce contexte que "les ondes émises par un téléphone portable et absorbés par la tête d’un être humain sont plus intenses que celles provenant d’une station de base".
Les brochures peuvent être consultées sur Internet ou obtenues dans les communes. Elles seront, par ailleurs, distribuées aux professeurs de physique des établissements scolaires.
| Lors de l’utilisation d'un téléphone portable, chaque utilisateur peut prendre des mesures afin de limiter son exposition :
En plus l’utilisation du téléphone portable est déconseillée
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