Les ministres Mars Di Bartolomeo et François Biltgen au symposium de l'ITM intitulé "Allégez la charge"

Dans le cadre de la Semaine européenne pour la santé et la sécurité au travail et en présence du ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Mars Di Bartolomeo, et du ministre du Travail et de l'Emploi, François Biltgen, l’Inspection du travail et des mines, en association avec plusieurs entreprises et professionnels de la santé, a organisé le 25 octobre 2007 un symposium intitulé "Allégez la charge", qui traitait surtout des troubles musculo-squelettiques (TMS).

Prendre soin de son dos

Soucieux de lutter contre les TMS, les ministres Biltgen et Di Bartolomeo ont tenu à féliciter personnellement les entreprises modèles œuvrant sans relâche pour faire diminuer ce fléau.

Le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale a constaté que ces entreprises ont fait beaucoup d’efforts dans la lutte contre "ces maladies qui sont une calamité pour le monde du travail" et a retenu qu’il faudra que toutes les entreprises prennent conscience de ces dangers.

Au-delà de l’impact financier en matière de congés de maladie, c’est le bien être du personnel qui était au centre des débats.

Les chefs d’entreprises présents, qui ont tous œuvré pour lutter activement contre les situations à risques au sein de leurs sociétés, ont fait partager leurs expériences en matière de lutte contre les TMS. Les professionnels de la santé présents au symposium ont expliqué les causes entraînant des TMS, dont les mauvaises habitudes et les mauvaises postures, et surtout leurs conséquences sur l’organisme des personnes concernées.

"Les TMS sont en passe de devenir la première maladie professionnelle en Europe", a souligné Mars Di Bartolomeo, alors qu’elles touchent chaque partie de notre appareil locomoteur, c'est-à-dire le dos, les muscles, les articulations. Les conséquences en sont désastreuses, du simple mal de dos au blocage respiratoire, et aucun corps de métiers n’est épargné. Que l’on porte de lourdes charges, que l’on manœuvre à répétition des tôles, pourtant légères, ou que l’on reste devant un écran, assis sur une chaise, personne n’est à l’abri et toutes les situations sont à risques.

Une lutte commune

Il a été constaté lors du symposium que le seul moyen de corriger les mauvaises habitudes et de diminuer les risques de TMS, passe par une meilleure connaissance de ces maladies et une meilleure formation. Dans ce contexte une large campagne d’information et de formation systématique pourrait être une bonne piste en vue de l’amélioration de la situation existante.

Par ailleurs, le ministre du Travail et de l’Emploi, François Biltgen, a tenu à souligner qu’ "il faut impérativement que les employeurs et les salariés respectent la législation en vigueur en matière de santé et de sécurité sur le lieu de travail".

Finalement quelques exemples ont été cités en vue d’une lutte active et efficace contre les TMS:

  • Évaluer les situations à risque et les prévenir
  • Former les personnes aux bons gestes
  • Adapter le travail à l’homme
  • Combattre les risques à leur source tout en tenant compte de l’évolution des technologies
  • Privilégier les mesures de protections collectives au lieu de se cantonner à des mesures individuelles
  • Informer et être informé des risques et des situations à risque

Six lauréats récompensés

À la fin du symposium, le ministre du Travail et de l’Emploi, François Biltgen, a remis des certificats de conduite exemplaire dans la lutte contre les troubles musculo-squelettiques à six entreprises soucieuses du bien être de leurs collaborateurs et travailleurs, et qui ont su donner l’exemple et insuffler par leurs témoignages, une réelle prise de conscience des risques.

Il s’agit:

  • de la Brasserie Nationale Bofferding S.A.,
  • de l’ Entreprise des Postes et Télécommunications,
  • de la Guardian Automotive-E S.A.,
  • de l’Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment (IFSB), et
  • du Service de santé au travail multisectoriel (STM) et
  • de Vitrum Lux S.A..

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